Ce jour nous enregistrons 9 152 victimes en EHPAD sur 750 000 résidents. Le taux de décès est de 1.220%. Dans les hôpitaux 15 244 décès ont été déclarés pour 67 millions d’habitants soit 0,0227%. Le surcroit de mortalité parmi les personnes âgées est 54 fois plus important que dans le reste de la population, contre 44 fois au début de nos calculs. Mais ces chiffres sont dépassés avec le nombre de morts à domicile, ainsi que les conséquences des reports de soins. Selon les médecins de ville, il faudrait ajouter 9000 décès supplémentaires, survenus au domicile. Mais le principal risque est celui de voir des personnes âgées mourir de faim en EHPAD. Souvent les visiteurs prennent en charge d’autres personnes et leur évitent un phénomène dit de glissement. C’est le dégout de la vie qui abrège les vies des seniors. Le confinement ajoute donc à ces horreurs du quotidien.
Le gain économique réalisé du fait des décès sera donné par la formule suivante :
Nombre de morts Âgés x 1500 euros x par 12 = X
L’espérance de vie diminue
Dans l’ensemble du monde, l’espérance de vie diminue, tandis que les politiques disent le contraire pour continuer à avancer leurs réformes de retraites. Aux Etats-Unis, de surcroît frappés par la crise des opioïdes, à trois années de stagnation ont succédé trois années de déclin. C’est inédit depuis la première guerre mondiale. Au Royaume-Uni, un faible déclin semble aussi s’amorcer.
Dans une analyse présentée au dernier congrès de l’Association actuarielle internationale (AAI), en août 2019, le président du groupe d’étude de la mortalité de l’AAI, Brian Ridsdale, indique que, entre 2010 et 2015, la croissance de l’espérance de vie avait commencé s’infléchir dans la majorité des grands pays occidentaux, le Japon faisant figure d’exception.
Nous publierons prochainement les dernières données de l’INSEE.