Afin de pouvoir réaliser des économies, le gouvernement a décidé, mercredi 2 octobre, de décaler de six mois la revalorisation des pensions de retraites. L'indexation des retraites sur l'inflation interviendra donc désormais en juillet 2025, rapporte Franceinfo.
La revalorisation des pensions de retraites n'interviendra pas comme prévu au 1er janvier 2025. Alors que le gouvernement cherche par tous les moyens à réaliser des économies, il a décidé de décaler cette revalorisation. Selon les informations de franceinfo, mercredi 2 octobre, l'indexation des retraites sur l'inflation, prévue par la loi, n'interviendra donc qu'au 1er juillet 2025. Le montant des économies réalisées avec ce report n'a pas été précisé. Un revirement dû au plan du nouvel exécutif, qui souhaite trouver pas moins de 60 milliards d'euros l'année prochaine pour ramener le déficit public à 5% en 2025. Deux tiers de cette somme, soit 40 milliards, doivent être issus de la réduction des dépenses publiques, a annoncé Michel Barnier mardi dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée.
Premières réactions sur le marché Libération de Nice
Discours de ceux qui sont pris le pouvoir : on va faire contribuer les riches et les sociétés. Et premières mesures, on gèle les retraites pour un effort partagé... On ne pouvait rien attendre de mieux de personnes qui ont perdu les élections mais ont confisqué le pouvoir avec la bénédiction de certains. Si on écoute le discours, les hausses d'impôts pour les plus favorisés seront temporaires, et la baisse de pouvoir d'achat pour tous les autres permanente. Bref, ce sont toujours les mêmes qui vont payer l'addition.
Fort avec les faibles et faible avec les forts ! Est-ce que vous, ministres, secrétaires d'état, députés, sénateurs et tous les élus êtes à même de réduire vos émoluments, rémunérations, salaires, honoraires, etc... ? Vous n'êtes même pas capables de vous appliquer ces mesures.
Honte à vous !! Alors comment voulez-vous que je pense du bien de vos décisions ? Notre "très cher" ancien ministre de l'économie et des finances devrait être "puni" aujourd'hui pour sa gestion calamiteuse qui a mis la France en péril. Lui ne risque rien mais pour nous, un découvert, se paie cash à la banque et pas de tolérance de sa part, c'est immédiat. Alors j'attends, de toute la classe dirigeante, un effort pour aider à la remise à flot de l'économie du pays. A bon entendeur salut.
Et voilà, on ponctionne encore les retraités, qui eux ont bossé et payé longtemps pour avoir droit à une retraite. Par contre on crée un gouvernement pléthorique de 41 ministres, là cela ne dérange personne. Les ultras riches peuvent être tranquilles. Ce qui est sûr c’est que les membres du gouvernement ont bien pris soins de s’exclure de " l’effort national".
La colère monte face aux faux espoirs donnés aux retraités
Pour faire adopter la réforme des retraites de nombreux faux espoirs ont été délivrés sur de futures augmentations. À partir de ce mardi d’octobre, seulement 850.000 retraités voient leur pension augmenter de 50,94 euros en moyenne.
Mais des critères précis excluent des Français qui espéraient bénéficier de cette nouvelle vague de revalorisation. De quoi faire de nombreux mécontents, comme l'a constaté le JT de TF1.
Sur le marché de Saint-André-lez-Lille ce mardi matin, notre équipe rencontre Françoise. Elle est retraitée et ne touchera pas la revalorisation des petites pensions qui débute en ce mardi 1er octobre, de 50,94 euros en moyenne. "J'ai regardé sur mes comptes ce matin, il n'y a rien de versé. J'ai dit à mon mari, c'est que voilà..., se désole-t-elle dans le reportage à retrouver en tête de cet article. Mais j'ai 950 euros par mois avec ma complémentaire, poursuit-elle, en ayant travaillé comme nounou 43 ans et demi, en ayant eu quatre enfants. Des petits salaires, je veux bien, mais voilà, on n'a même pas un minimum".
Cette nouvelle vague de revalorisation, prévue par la réforme des retraites, concerne en fait 850.000 personnes, sur les 17 millions de retraités que compte la France. Alors la plupart de ceux rencontrés par notre équipe ce mardi sont mécontents de ne rien toucher. "On n'a le droit à rien, c'est malheureux", déplore une femme. "Moi, j'aurais bien aimé aussi une augmentation, mais bon, il y a un barème à respecter, c'est comme ça", soupire un passant. Une autre explique pourquoi elle n'est pas concernée : "J'ai 104 trimestres et je n'ai que ça...".
Effectivement, ce n'est pas assez. Car pour toucher cette revalorisation, il faut respecter plusieurs critères. D'abord avoir cotisé au régime général, ensuite ne pas toucher plus de 847,57 euros par mois, c'est précis, et enfin avoir cumulé 120 trimestres de cotisations.