Les faits contredisent les promesses
Les promesses du candidat Emmanuel Macron en 2017 : « Dans les cinq ans qui viennent, je ne touche pas à la retraite des retraités. Leur retraite sera préservée, il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat ».
Les faits : depuis 2017, une perte 9,1 % de pouvoir d’achat (augmentation des pensions à 7,9 % pour une inflation de 17 %, plus le cumul des pertes de chacun des 84 mois qui s’élève à près de 3 mois de pension !
Fait rare, le gouvernement a respecté la loi, les pensions viennent d’augmenter de 5,3 %, comme l’inflation officielle. Le respect de la loi n’est pas un cadeau, c’est le résultat de nos mobilisations du 24 octobre. Le 26 mars prolonge le 24 octobre, sa réussite imposera la prise en compte des revendications des retraité·es. Pour les personnes en retraite, l’augmentation des prix subie est supérieure à l’inflation « officielle ». Les dépenses incompressibles augmentent davantage pour les plus de 74 ans : l’alimentation (notamment à domicile), l’énergie pour le logement, souvent plus grand et chauffé au fioul ou au gaz.
Les gouvernements méprisent les retraité·es, ils promettent et repoussent toujours une loi « grand âge », malgré les scandales de la maltraitance dans les Ehpad, malgré le coût de l’Ehpad plus cher que la pension, pour la quasi-totalité des résident·es ! Maintenant, la nouvelle ministre des Solidarités Catherine Vautrin, déclare le 24 janvier 2024 « Tout ne passe pas par la loi » et le 1er ministre Gabriel Attal n’en a pas parlé !