Retraites : un matraquage continu

La hausse de la CSG est devenue début février concrète pour des millions de retraités, y compris parmi les moins aisés, alimentant leur mécontentement envers l'exécutif et sa communication ambiguë.

La hausse de 1.7 point : plus forte qu’annoncé

Cette hausse s’applique à la retraite brute et non à la retraite nette. C’est dire qu’elle s’applique aux charges sociales (dont la CSG). En conséquence la hausse véritable est de 1.83 point.

Mais considérer que la limite fixée pour l’imposition est de 1200 euros par mois, constitue un critère de richesse, alors que le seuil de pauvreté est à 1015 euros. Alors que la retraite moyenne est à 1300 euros c’est assez osé de créer un transfert des retraités vers les actifs.

Les retraités continuent de recevoir des signes de désintérêt des politiques qui se sont entendus depuis des années pour accentuer leurs actions néfastes. Faut-il rappeler le gel des pensions, la suppression de la demi-part fiscale, la neutralisation de l’année 2018 au plan des revalorisations, tandis que tout augmente : mutuelles, taxes et forfait hospitalier.

Pour ces raisons l’Intersyndicale des Retraités, qui regroupe 9 organisations syndicales, appelle à manifester dans toute la France le 15 mars.

Non les retraités ne sont pas des privilégiés !

Tous à Nice le 15 mars Place Garibaldi 10 heures